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Exemple de QRQC, comment faire ?

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exemple de QRQC

Vous êtes un industriel et vous souhaitez améliorer la qualité de vos produits et processus ? Vous avez entendu parler de la méthode QRQC (Quick Response Quality Control) mais vous ne savez pas comment l’appliquer concrètement ? Dans cet article, nous allons résumer ce qu’est le QRQC, comment il fonctionne, comment le mettre en place et quels sont ses avantages et ses défis. Nous vous donnerons également un exemple de QRQC concret et sa mise en place dans une entreprise.

Introduction

Définition de QRQC (Quick Response Quality Control)

Le QRQC est un acronyme qui signifie Quick Response Quality Control, c’est-à-dire contrôle de la qualité par la réponse rapide. C’est une méthode qui vise à résoudre les problèmes de qualité le plus rapidement possible, en impliquant les équipes terrain et en s’appuyant sur des données réelles. Le QRQC permet de réduire les coûts, d’améliorer la satisfaction client et d’augmenter la productivité. Nous vous invitons à en savoir plus sur notre article dédié : https://shizen.io/le-qrqc-qu-est-ce-que-c-est-4-etapes/

L’interaction entre QRQC et d’autres méthodes comme PDCA

Le QRQC n’est pas une méthode isolée, mais s’inscrit dans une démarche globale d’amélioration continue. Le QRQC interagit avec d’autres méthodes comme le PDCA (Plan Do Check Act), qui est un cycle d’amélioration basé sur le principe de l’expérimentation.

Le PDCA permet de structurer la démarche QRQC, en proposant un cadre pour planifier, réaliser, vérifier et ajuster les actions. Le PDCA permet également de renforcer la démarche QRQC, en favorisant l’apprentissage et l’innovation.

Il existe des logiciels qui permettent de mener à bien la démarche QRQC en s’appuyant sur le PDCA. C’est le cas de Shizen, un logiciel qui aide les industriels à résoudre 3 fois plus de problèmes, grâce à une structuration des informations et des communications. Shizen permet de collecter les données du terrain, de les centraliser dans des tableaux de bord visuels, de favoriser le passage à l’action et de suivre les résultats. Shizen permet également de combiner la force de toutes les équipes pour des rituels qui amènent de la performance.

Comment mettre en place un QRQC ?

Identifier et définir le problème

La première étape pour mettre en place un QRQC est d’identifier et de définir le problème. Pour cela, il faut se rendre sur le terrain, observer la situation réelle et collecter des données objectives. Il faut éviter les suppositions, les opinions ou les interprétations.

Pour définir le problème, il faut utiliser la méthode QQOQCCP (Qui Quoi Où Quand Comment Combien Pourquoi), qui permet de répondre aux questions suivantes:

  • Qui est concerné par le problème ?
  • Quoi : quel est le problème ?
  • : où se situe le problème ?
  • Quand : quand le problème se produit-il ?
  • Comment : comment le problème se manifeste-t-il ?
  • Combien : quelle est l’ampleur du problème ?
  • Pourquoi : quelle est la cause du problème ?

Pour répondre à la dernière question, il faut utiliser des outils d’analyse des causes racines, comme les 5 pourquoi ou le diagramme d’Ishikawa. Ces outils permettent d’identifier les causes profondes du problème, en remontant la chaîne causale.

Former une équipe QRQC

La deuxième étape pour mettre en place un QRQC est de former une équipe QRQC. Pour cela, il faut réunir les personnes qui sont directement impliquées ou concernées par le problème. Il faut veiller à avoir une équipe pluridisciplinaire, qui représente les différents métiers ou fonctions liés au problème.

Pour former une équipe QRQC, il faut respecter les règles suivantes :

  • L’équipe doit être composée de 4 à 8 personnes maximum.
  • L’équipe doit être autonome et responsable.
  • L’équipe doit être animée par un leader QRQC, qui a la légitimité et les compétences nécessaires pour piloter le processus.
  • L’équipe doit être formée à la méthode QRQC et aux outils associés.
  • L’équipe doit être disponible et motivée pour résoudre le problème.

Mettre en place un plan d’action rapide

La troisième étape pour mettre en place un plan d’action rapide, il faut définir et mettre en œuvre des actions correctives et préventives. Les actions correctives sont des actions immédiates, qui visent à stopper le problème et à protéger le client. Les actions préventives sont des actions à moyen et long terme, qui visent à éviter que le problème ne se reproduise.

Pour mettre en place un plan d’action rapide, il faut respecter les étapes suivantes :

  • Prioriser les actions en fonction de leur urgence, de leur impact et de leur faisabilité.
  • Assigner les actions aux membres de l’équipe QRQC, en précisant les responsabilités, les délais et les ressources nécessaires.
  • Documenter les actions dans un support visuel, comme un tableau A3 ou un diagramme de Gantt.
  • Réaliser les actions en respectant les standards de qualité et de sécurité.
  • Vérifier l’efficacité des actions en mesurant les résultats obtenus.

Réaliser un suivi post-problème

La quatrième étape pour mettre en place un QRQC est de réaliser un suivi post-problème. Pour cela, il faut s’assurer que le problème est bien résolu et que les actions mises en place sont pérennes. Il faut également tirer les enseignements du problème et les partager avec les autres équipes.

Pour réaliser un suivi post-problème, il faut respecter les étapes suivantes :

  • Contrôler la qualité des produits et des processus après la mise en place des actions, en utilisant des indicateurs et des outils de mesure.
  • Valider la résolution du problème avec le client, en lui communiquant les résultats obtenus et en recueillant son feedback.
  • Capitaliser sur l’expérience du problème, en identifiant les points forts et les points faibles du processus QRQC.
  • Partager les bonnes pratiques et les leçons apprises avec les autres équipes, en utilisant des supports visuels adaptés.
  • Mettre à jour les standards de qualité et de sécurité, en intégrant les modifications apportées par les actions.
exemple de QRQC

Exemple de QRQC concret

Exemple d’entreprise qui a réussi à appliquer la méthode QRQC

Pour illustrer la méthode QRQC, nous allons vous présenter un exemple concret d’une entreprise qui a réussi à l’appliquer. Il s’agit de Bosch Rexroth, une entreprise spécialisée dans la fabrication de composants hydrauliques pour l’industrie. Bosch Rexroth a mis en place le QRQC dans son usine de Lohr am Main, en Allemagne, pour résoudre un problème récurrent de fuites sur ses produits.

Illustration par étapes de la mise en place de la méthode

Voici comment Bosch Rexroth a mis en place le QRQC pour résoudre son problème de fuites :

  • L’identification et la définition du problème : Bosch Rexroth a constaté que certains de ses produits présentaient des fuites lors des tests finaux. Le problème affectait environ 5% des produits fabriqués. Le problème était localisé sur une ligne de production spécifique. Le problème se produisait aléatoirement, sans lien apparent avec le type ou le modèle de produit. Le problème entraînait des coûts supplémentaires pour le contrôle, la réparation ou le remplacement des produits défectueux. Le problème nuisait également à la satisfaction et à la fidélité des clients.
  • La formation d’une équipe QRQC : Bosch Rexroth a formé une équipe QRQC composée de 6 personnes : un leader QRQC, qui était le responsable qualité de l’usine ; un opérateur de la ligne concernée ; un technicien de maintenance ; un ingénieur produit ; un ingénieur process ; et un représentant du service client. L’équipe QRQC a été formée à la méthode QRQC et aux outils associés.
  • La mise en place d’un plan d’action rapide : Bosch Rexroth a défini et mis en œuvre des actions correctives et préventives pour résoudre son problème de fuites. Les actions correctives ont consisté à : isoler les produits défectueux et les mettre en quarantaine ; informer le client du problème et lui proposer des solutions de remplacement ; renforcer le contrôle des produits avant leur expédition. Les actions préventives ont consisté à :
    • analyser les causes racines du problème, en utilisant le diagramme d’Ishikawa ;
    • identifier les facteurs influençant la qualité du produit, comme la température, la pression, le débit ou le serrage ;
    • mettre en place des actions correctives sur ces facteurs, comme l’ajustement des paramètres de production, le changement des pièces usées ou la formation des opérateurs ;
    • vérifier l’efficacité des actions sur la qualité du produit, en utilisant des indicateurs et des outils de mesure.
  • Le suivi post-problème : Bosch Rexroth a réalisé un suivi post-problème pour s’assurer que le problème était bien résolu et que les actions mises en place étaient pérennes. Le suivi post-problème a consisté à :
    • contrôler la qualité des produits et des processus après la mise en place des actions, en utilisant des indicateurs et des outils de mesure ;
    • valider la résolution du problème avec le client, en lui communiquant les résultats obtenus et en recueillant son feedback ;
    • capitaliser sur l’expérience du problème, en identifiant les points forts et les points faibles du processus QRQC ;
    • partager les bonnes pratiques et les leçons apprises avec les autres équipes, en utilisant des supports visuels adaptés ;
    • mettre à jour les standards de qualité et de sécurité, en intégrant les modifications apportées par les actions.

Avantages et défis de la mise en place du QRQC

Les bénéfices de l’application de la méthode QRQC

L’application de la méthode QRQC présente de nombreux bénéfices pour l’entreprise et ses clients. Parmi ces bénéfices, on peut citer :

  • L’amélioration de la qualité des produits et des processus, en réduisant les défauts, les non-conformités et les réclamations.
  • L’optimisation des coûts de production, en diminuant les pertes, les gaspillages et les retours.
  • L’augmentation de la productivité, en accélérant le flux de production et en réduisant les temps d’arrêt.
  • La satisfaction et la fidélisation des clients, en leur offrant des produits conformes à leurs attentes et à leurs besoins.
  • La motivation et l’implication des équipes, en leur donnant un rôle actif dans la résolution de problèmes et dans l’amélioration continue.
  • L’innovation et l’apprentissage, en favorisant l’expérimentation, le partage et la capitalisation des connaissances.

Les défis et pièges à éviter lors de l’application du QRQC

L’application de la méthode QRQC n’est pas sans difficultés ni risques. Parmi ces défis et pièges, on peut citer :

  • La résistance au changement, qui peut être due à la peur de perdre ses habitudes, son pouvoir ou son statut.
  • Le manque de soutien de la direction, qui peut être dû à un manque de vision, de confiance ou de reconnaissance.
  • Le manque de compétences ou de ressources, qui peut être dû à un manque de formation, d’équipement ou de temps.
  • La mauvaise communication ou coordination, qui peut être due à un manque d’écoute, de transparence ou de feedback.
  • La superficialité ou la précipitation, qui peuvent conduire à traiter les symptômes plutôt que les causes, ou à négliger les étapes du processus QRQC.

Conclusion

Récapitulatif des points clés de la méthode QRQC

Pour conclure, nous pouvons résumer les points clés de la méthode QRQC comme suit :

  • Le QRQC est une méthode qui vise à résoudre les problèmes de qualité le plus rapidement possible, en impliquant les équipes terrain et en s’appuyant sur des données réelles.
  • Le QRQC se déroule en quatre étapes : l’identification et la définition du problème, la formation d’une équipe QRQC, la mise en place d’un plan d’action rapide et le suivi post-problème.
  • Le QRQC interagit avec d’autres méthodes comme le PDCA, qui est un cycle d’amélioration basé sur le principe de l’expérimentation.
  • Le QRQC présente de nombreux bénéfices, comme l’amélioration de la qualité, l’optimisation des coûts, l’augmentation de la productivité, la satisfaction des clients, la motivation des équipes et l’innovation.
  • Le QRQC présente également des défis et des pièges, comme la résistance au changement, le manque de soutien, le manque de compétences ou de ressources, la mauvaise communication ou coordination, la superficialité ou la précipitation.

Nous espérons que cet article vous a permis de mieux comprendre la méthode QRQC et comment l’appliquer. Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur le sujet, nous vous invitons à consulter les sources suivantes :

  • Un guide complet sur le QRQC
  • Un exemple de QRQC dans l’industrie automobile
  • Un logiciel pour mener à bien la démarche QRQC

Merci de nous avoir lu et à bientôt pour un nouvel article ! 😊

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