Pourquoi s’intéresser aux 8D ? Vous avez déjà été confronté à un problème récurrent ou critique dans votre entreprise, votre projet ou votre processus ? Vous avez cherché des solutions, mais vous n’avez pas réussi à le résoudre de manière définitive ? Vous vous demandez comment faire pour éviter que le problème ne se reproduise ? Si vous répondez oui à ces questions, alors la méthode 8D est faite pour vous !
Dans cet article, je vais vous expliquer ce que sont les 8D, d’où vient cette méthode, comment l’appliquer et quels sont ses avantages et ses limites.
Introduction
Définition des 8D
Les 8D sont les initiales de Eight Disciplines, soit Huit Disciplines en français. Il s’agit d’une méthode de résolution de problèmes qui repose sur huit étapes clés, allant de la description du problème à la prévention de sa récidive, en passant par l’identification des causes profondes et la mise en place d’actions correctives permanentes.
Les 8D sont une méthode orientée vers le produit et le processus, dont le but est d’identifier, de corriger et d’éliminer les problèmes récurrents ou critiques, souvent liés à la satisfaction du client ou au coût de production. La méthode 8D permet d’établir une action corrective durable basée sur une analyse statistique du problème et sur l’origine du problème en déterminant ses causes racines.
L’origine de la méthode 8D
La méthode 8D a été développée par Ford Motor Company dans les années 1980, pour répondre aux besoins des ingénieurs en conception et en fabrication qui devaient résoudre des problèmes chroniques liés à la qualité et à la performance des produits. La méthode 8D s’inspire des principes du PDCA (Plan-Do-Check-Act), un cycle d’amélioration continue popularisé par le statisticien William Edwards Deming.
La méthode 8D a ensuite été adoptée par d’autres industries, notamment l’automobile, l’aéronautique, la santé, le commerce, la finance, le gouvernement et la fabrication. La méthode 8D est aujourd’hui reconnue comme un standard de qualité et fait partie des exigences des normes ISO 9001 et TS 16949.
Les fondements de la méthode 8D
Les 8 étapes des 8D
Comme son nom l’indique, la méthode 8D repose sur huit disciplines ou étapes qui doivent être suivies dans l’ordre pour résoudre un problème. Ces étapes sont les suivantes :
- D0 : Préparer le processus 8D : planifier la résolution du problème et déterminer les prérequis.
- D1 : Utiliser une équipe : sélectionner et constituer une équipe de personnes ayant des connaissances sur le produit ou le processus concerné.
- D2 : Décrire le problème : spécifier le problème en identifiant de manière quantifiable le qui, quoi, où, quand, pourquoi, comment et combien (QQOQCCP) du problème.
- D3 : Identifier et mettre en place des actions immédiates : définir et mettre en œuvre des actions de confinement pour isoler le problème de tout client.
- D4 : Identifier les causes profondes : identifier toutes les causes possibles qui pourraient expliquer pourquoi le problème s’est produit. Identifier également pourquoi le problème n’a pas été détecté au moment où il s’est produit. Toutes les causes doivent être vérifiées ou prouvées, et non déterminées par intuition. On peut utiliser des outils qualité comme les 5 pourquoi ou les diagrammes causes-effets pour cartographier les causes par rapport à l’effet ou au problème identifié.
- D5 : Valider et mettre en place les actions correctives permanentes : à l’aide de programmes de pré-production, confirmer quantitativement que l’action corrective choisie résoudra le problème pour le client.
- D6 : Mesurer l’efficacité des actions correctives permanentes : vérifier que l’action corrective a bien éliminé le problème et qu’il n’y a pas d’effets indésirables.
- D7 : Prévenir toute récidive en standardisant les actions d’amélioration : modifier les systèmes de management, les systèmes opérationnels, les pratiques et les procédures pour prévenir la réapparition de ce problème et de tous les problèmes similaires.
- D8 : Féliciter l’équipe : reconnaître les efforts collectifs de l’équipe. L’équipe doit être remerciée officiellement par l’organisation.
L’importance de l’équipe dans la méthode 8D
La méthode 8D est une méthode collaborative qui implique la participation active d’une équipe pluridisciplinaire. L’équipe doit être composée de personnes ayant des compétences et des expériences variées, qui peuvent apporter des perspectives et des idées différentes lors de la résolution du problème. L’équipe doit également être impliquée dans toutes les étapes du processus 8D, depuis la définition du problème jusqu’à la validation des actions correctives.
L’équipe doit être animée par un leader, qui est responsable de la coordination, de la communication et du suivi du processus 8D. Le leader doit s’assurer que l’équipe respecte les délais, les objectifs et les normes de qualité. Le leader doit également favoriser un climat de confiance, d’écoute et de créativité au sein de l’équipe.
Comment implémenter la méthode 8D
Etape 1 – Préparer le processus 8D
La première étape consiste à planifier la résolution du problème et à déterminer les prérequis. Il s’agit notamment de :
- Définir le périmètre du problème : quel est le produit ou le processus concerné ? Quel est le client affecté ? Quel est l’impact du problème ?
- Définir les objectifs à atteindre : quel est le résultat attendu ? Quels sont les critères de réussite ? Quels sont les indicateurs de performance ?
- Définir les ressources nécessaires : quelles sont les personnes, les outils, les données, les documents, les équipements, etc. dont on a besoin pour résoudre le problème ?
- Définir le planning du processus 8D : quelles sont les dates clés, les jalons, les livrables, etc. à respecter pour mener à bien le processus 8D ?
- Mettre en place des actions d’urgence : quelles sont les actions à prendre immédiatement pour protéger le client, réduire les risques ou limiter les conséquences du problème ?
Etape 2 – Décrire le problème
La deuxième étape consiste à décrire le problème de manière précise et factuelle. Il s’agit notamment de :
- Identifier le qui, quoi, où, quand, pourquoi, comment et combien (QQOQCCP) du problème : qui est concerné par le problème ? Quoi est le problème ? Où se produit le problème ? Quand se produit le problème ? Pourquoi est-ce un problème ? Comment se manifeste le problème ? Combien y a-t-il de cas ou d’occurrences du problème ?
- Quantifier le problème : quelle est la fréquence, la gravité, la durée ou l’étendue du problème ? Quels sont les écarts par rapport aux normes ou aux attentes ? Quels sont les coûts ou les pertes associés au problème ?
- Qualifier le problème : quelle est la nature ou la catégorie du problème ? Quels sont les symptômes ou les effets du problème ? Quels sont les facteurs ou les conditions qui influencent le problème ?
- Formuler une problématique : résumer le problème sous la forme d’une question claire et concise. Par exemple, si le problème est que le produit livré au client présente des défauts de qualité, on peut formuler la problématique comme suit : comment réduire le taux de non-conformité du produit livré au client ?
Il est important de décrire le problème de manière claire et objective, en se basant sur des données vérifiables et non sur des opinions ou des hypothèses. Cela permet de cadrer le problème et d’éviter les confusions ou les malentendus.
Etape 3 – Identifier et mettre en place des actions immédiates
La troisième étape consiste à identifier et à mettre en place des actions immédiates pour isoler le problème de tout client. Il s’agit notamment de :
- Identifier les clients affectés ou potentiellement affectés par le problème : qui sont-ils ? Quels sont leurs besoins et leurs attentes ? Quel est le niveau de satisfaction ou d’insatisfaction ?
- Identifier les produits ou les processus concernés par le problème : quels sont-ils ? Quelles sont leurs caractéristiques et leurs spécifications ? Quels sont les risques ou les opportunités associés ?
- Identifier et mettre en place des actions de confinement : quelles sont les actions à prendre pour empêcher que le problème ne se propage ou ne s’aggrave ? Par exemple, bloquer, isoler, retirer, réparer, remplacer, informer, etc. Ces actions doivent être temporaires et viser à protéger le client en attendant la mise en place des actions correctives permanentes.
Il est important d’identifier et de mettre en place des actions immédiates pour limiter l’impact du problème sur le client et sur l’entreprise. Cela permet de gagner du temps et de la confiance en attendant de trouver la solution définitive.
Etape 4 – Identifier les causes profondes
La quatrième étape consiste à identifier les causes profondes du problème, c’est-à-dire les causes réelles et fondamentales qui expliquent pourquoi le problème s’est produit. Il s’agit notamment de :
- Identifier toutes les causes possibles du problème : quelles sont les causes potentielles qui pourraient avoir provoqué ou contribué au problème ? On peut utiliser des outils qualité comme le brainstorming, le diagramme d’Ishikawa ou les 5 pourquoi pour générer des idées.
- Prioriser les causes possibles du problème : quelles sont les causes les plus probables ou les plus importantes qui doivent être traitées en priorité ? On peut utiliser des outils qualité comme la matrice de priorisation, le diagramme de Pareto ou le vote pondéré pour classer les causes.
- Vérifier les causes possibles du problème : quelles sont les preuves ou les données qui confirment ou infirment les causes identifiées ? On peut utiliser des outils qualité comme l’analyse statistique, l’expérimentation ou le test pour valider ou invalider les causes.
- Sélectionner la ou les causes profondes du problème : quelle est la cause principale ou la combinaison de causes qui explique le mieux le problème ? On peut utiliser des outils qualité comme l’arbre des causes, la matrice d’affinité ou l’analyse multicritère pour choisir la cause racine.
Il est important d’identifier les causes profondes du problème pour éviter de traiter uniquement les symptômes ou les effets du problème. Cela permet de trouver la solution la plus adaptée et la plus durable.
Etape 5 – Valider et mettre en place les actions correctives permanentes
La cinquième étape consiste à valider et à mettre en place les actions correctives permanentes, c’est-à-dire les actions qui visent à éliminer définitivement la cause profonde du problème. Il s’agit notamment de :
- Identifier toutes les actions correctives possibles : quelles sont les actions qui pourraient prévenir ou supprimer la cause profonde du problème ? On peut utiliser des outils qualité comme le benchmarking, le brainstorming ou la recherche documentaire pour générer des solutions.
- Prioriser les actions correctives possibles : quelles sont les actions les plus efficaces ou les plus pertinentes qui doivent être mises en œuvre en priorité ? On peut utiliser des outils qualité comme la matrice de priorisation, le diagramme de Pareto ou le vote pondéré pour classer les solutions.
- Vérifier les actions correctives possibles : quelles sont les conséquences ou les impacts des actions proposées sur le problème, le client, le produit, le processus, etc. ? On peut utiliser des outils qualité comme l’analyse des risques, l’analyse des coûts-bénéfices ou le test pour évaluer les solutions.
- Sélectionner et mettre en place les actions correctives permanentes : quelle est l’action ou la combinaison d’actions qui résout le mieux le problème ? On peut utiliser des outils qualité comme l’arbre des objectifs, la matrice d’affinité ou l’analyse multicritère pour choisir la solution. On doit ensuite planifier et réaliser la mise en œuvre de l’action corrective, en définissant les responsabilités, les ressources, les délais, etc.
Il est important de valider et de mettre en place les actions correctives permanentes pour résoudre le problème de manière définitive et satisfaisante. Cela permet d’améliorer la qualité du produit ou du processus et de renforcer la satisfaction du client.
Etape 6 – Mesurer l’efficacité des actions correctives permanentes
La sixième étape consiste à mesurer l’efficacité des actions correctives permanentes, c’est-à-dire à vérifier que les actions mises en place ont bien éliminé le problème et qu’il n’y a pas d’effets indésirables. Il s’agit notamment de :
- Mesurer les résultats obtenus : quels sont les indicateurs de performance qui permettent de mesurer l’effet des actions correctives sur le problème ? Quelles sont les données collectées avant et après la mise en œuvre des actions correctives ? Quelle est la différence observée ?
- Comparer les résultats obtenus aux objectifs fixés : quels sont les critères de réussite qui permettent de juger de la qualité des résultats obtenus ? Quels sont les écarts entre les résultats attendus et les résultats réels ? Quelle est la satisfaction du client ?
- Identifier et traiter les éventuels problèmes résiduels : y a-t-il encore des problèmes qui subsistent ou qui sont apparus suite aux actions correctives ? Quelles sont leurs causes et leurs conséquences ? Quelles sont les actions à prendre pour les résoudre ?
Il est important de mesurer l’efficacité des actions correctives permanentes pour s’assurer que le problème est bien résolu et que la solution est pérenne. Cela permet de valider la méthode 8D et de capitaliser sur les bonnes pratiques.
Etape 7 – Prévenir toute récidive en standardisant les actions d’amélioration
La septième étape consiste à prévenir toute récidive en standardisant les actions d’amélioration, c’est-à-dire à modifier les systèmes de management, les systèmes opérationnels, les pratiques et les procédures pour prévenir la réapparition du problème et de tous les problèmes similaires. Il s’agit notamment de :
- Identifier et mettre à jour les documents concernés : quels sont les documents qui doivent être modifiés ou créés suite aux actions correctives permanentes ? Par exemple, les normes, les procédures, les instructions, les fiches techniques, etc.
- Former et sensibiliser le personnel concerné : quelles sont les personnes qui doivent être informées ou formées aux changements apportés par les actions correctives permanentes ? Par exemple, les opérateurs, les techniciens, les managers, etc.
- Auditer et contrôler le respect des nouvelles règles : quelles sont les méthodes ou les outils qui permettent de vérifier que les nouvelles règles sont bien appliquées et respectées ? Par exemple, les audits internes, externes, croisés, etc.
Il est important de prévenir toute récidive en standardisant les actions d’amélioration, c’est-à-dire à modifier les systèmes de management, les systèmes opérationnels, les pratiques et les procédures pour prévenir la réapparition du problème et de tous les problèmes similaires. Il s’agit notamment de :
- Identifier et mettre à jour les documents concernés : quels sont les documents qui doivent être modifiés ou créés suite aux actions correctives permanentes ? Par exemple, les normes, les procédures, les instructions, les fiches techniques, etc.
- Former et sensibiliser le personnel concerné : quelles sont les personnes qui doivent être informées ou formées aux changements apportés par les actions correctives permanentes ? Par exemple, les opérateurs, les techniciens, les managers, etc.
- Auditer et contrôler le respect des nouvelles règles : quelles sont les méthodes ou les outils qui permettent de vérifier que les nouvelles règles sont bien appliquées et respectées ? Par exemple, les audits internes, externes, croisés, etc.
Il est important de prévenir toute récidive en standardisant les actions d’amélioration pour pérenniser la solution et éviter de reproduire les mêmes erreurs. Cela permet de consolider la qualité du produit ou du processus et de renforcer la confiance du client.
Etape 8 – Féliciter l’équipe
La huitième et dernière étape consiste à féliciter l’équipe pour le travail accompli et pour la réussite du processus 8D. Il s’agit notamment de :
- Reconnaître les efforts collectifs de l’équipe : quels sont les points forts ou les points d’amélioration de l’équipe ? Quelles sont les compétences ou les connaissances acquises par l’équipe ? Quelles sont les difficultés ou les réussites rencontrées par l’équipe ?
- Remercier officiellement l’équipe : comment exprimer sa gratitude ou sa satisfaction à l’équipe ? Par exemple, par un courrier, un mail, un appel, une réunion, un cadeau, etc.
- Célébrer la victoire de l’équipe : comment fêter la fin du processus 8D et la résolution du problème ? Par exemple, par un repas, une sortie, une soirée, etc.
Il est important de féliciter l’équipe pour valoriser le travail en équipe et pour motiver les membres de l’équipe. Cela permet de renforcer la cohésion de l’équipe et de favoriser la culture de l’amélioration continue.
Les avantages de la méthode 8D
Une meilleure compréhension des problèmes
L’un des principaux avantages de la méthode 8D est qu’elle permet d’avoir une meilleure compréhension des problèmes rencontrés dans le produit ou le processus. En effet, la méthode 8D incite à décrire le problème de manière précise et factuelle, à identifier ses causes profondes et à mesurer son impact. Cela permet d’éviter de se baser sur des suppositions ou des opinions, et de se focaliser sur les faits et les données.
Une collaboration accrue
Un autre avantage de la méthode 8D est qu’elle favorise la collaboration entre les différents acteurs impliqués dans la résolution du problème. En effet, la méthode 8D repose sur le travail en équipe, qui implique la participation active et le partage des connaissances de personnes ayant des compétences et des expériences variées. Cela permet d’enrichir la réflexion et la créativité lors de la recherche des solutions.
Une amélioration de la qualité
Un troisième avantage de la méthode 8D est qu’elle contribue à améliorer la qualité du produit ou du processus concerné par le problème. En effet, la méthode 8D vise à éliminer définitivement le problème en traitant sa cause profonde, et à prévenir sa récidive en standardisant les actions d’amélioration. Cela permet d’augmenter la fiabilité et la performance du produit ou du processus, et de réduire les coûts ou les pertes associés au problème.
Les limites à l’application de la méthode 8D
Le temps nécessaire à l’implémentation
L’une des limites à l’application de la méthode 8D est qu’elle nécessite du temps pour être mise en œuvre. En effet, la méthode 8D implique de suivre huit étapes clés, qui demandent de collecter des données, d’analyser des causes, de tester des solutions, etc. Cela peut prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines, selon la complexité et l’urgence du problème. Il faut donc être patient et rigoureux pour mener à bien le processus 8D.
La nécessité d’une équipe pluridisciplinaire
Une autre limite à l’application de la méthode 8D est qu’elle nécessite une équipe pluridisciplinaire pour être efficace. En effet, la méthode 8D repose sur le travail en équipe, qui suppose la disponibilité et la coopération de personnes ayant des compétences et des expériences diverses. Il faut donc être capable de constituer une équipe adaptée au problème, de gérer les éventuels conflits ou divergences d’opinions, et de maintenir la motivation et la cohésion de l’équipe.
Conclusion
Résumé de l’importance des 8D
Pour conclure, la méthode 8D est une méthode de résolution de problèmes efficace et structurée, qui permet d’identifier, de corriger et d’éliminer les problèmes récurrents ou critiques liés à la qualité ou à la performance du produit ou du processus. La méthode 8D repose sur huit étapes clés, qui vont de la description du problème à la prévention de sa récidive, en passant par l’identification des causes profondes et la mise en place d’actions correctives permanentes. La méthode 8D implique également le travail en équipe, qui favorise la collaboration et la créativité lors de la recherche des solutions.
Perspectives futures avec la méthode 8D
La méthode 8D est une méthode qui a fait ses preuves dans de nombreux domaines d’activité, et qui est reconnue comme un standard de qualité. Cependant, elle n’est pas sans limites, et elle peut être améliorée ou complétée par d’autres méthodes ou outils. Par exemple, on peut utiliser la méthode Shizen, une plateforme innovante qui vous permet de mettre en œuvre la méthode 8D efficacement et de manière pérenne.
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